Il aura suffi de la douceur d’un soir de printemps, de quelques producteurs locaux et régionaux, ainsi que de la présence chaleureuse des associations verneuillaises, pour que la cour de Pennevayre s’embrase de joie, de bonne humeur et de parfums gourmands. Le premier marché festif, fidèle au rendez-vous, s’est blotti dans l’écrin douillet du parc et du château de Pennevayre, ramenant dans son sillage les sourires, les accolades, les poignées de main et les « Comment vas-tu ? » lancés entre deux gorgées de bière.

Dans l’air, la musique des Compères, l’odeur entêtante de la saucisse grillée et des frites croustillantes se mêlaient en un parfum de saison, comme celui d’une fleur dans un jardin.
À croire que le printemps, ici, ne s’annonce pas avec les cerisiers en fleurs, mais avec ces moments de convivialité chers aux Verneuillaises et Verneuillais.

Et puis, il y a Jean-Marie Desmoulins. Vêtu d’une chemise printanière et de son chapeau de paille, maestro d’un soir. Un geste, un regard, un clin d’œil, un signe de la main, et tout se mettait en musique autour de lui.

Non loin de là, le maire Pascal Robert sillonne la cour et le parc, main tendue, sourire aux lèvres, glissant un mot, un bonsoir, une attention à chacun — comme un hôte bienveillant, gardien discret de la convivialité.

Comme un bouquet de retrouvailles, la soirée a mêlé éclats de rire, enfants courant entre les tables, glissant sur les structures gonflables, et ce petit quelque chose dans l’atmosphère, soufflé par ceux qui attendaient de se retrouver.

Une chose est sûre : à Verneuil, le printemps est accueilli avec panache et commence avec les barbecues… et une joie qui ne se vit qu’ensemble.